J’ai lu La Part du démon de Mathieu Lecerf
Ce roman, la Part du démon de Mathieu Lecerf, je t’en ai déjà parlé sur Instagram et dans ma lettre créative.
Mes retours ont dû te marquer, parce que j’ai eu plusieurs messages *suffisamment pour que j’en parle* qui m’ont dit que tu l’avais ajouté à ta wishlist. Serait-ce le début de ma carrière d’influenceuse littéraire ? *rires*
*A ce propos, mes deux romans sont toujours disponibles. #jediscajedisrien*
J’ai lu la Part du démon de Mathieu Lecerf
J’ai longtemps tourné les phrases dans ma tête, avant de te parler de ce polar.
J’avais besoin de temps.
De me remettre aussi *un peu*.
Et de trouver les mots pour t’expliquer pourquoi la Part du démon de Mathieu Lecerf restera une de mes lectures les plus marquantes.
Mes attentes étaient hautes, tellement j’en avais entendu parler *coucou Eva*
Et comme souvent dans ces cas-là, j’ai hésité, par peur d’être déçue.
J’aurais dû foncer. *Si tu hésites encore, tu sais ce qu’il te reste à faire…*
Mais retiens ton souffle, car ce roman démarre sur les chapeaux de roues.
Pour sa première affaire, le lieutenant Esperanza Doloria enquête sur le meurtre d’une religieuse retrouvée assassinée et mutilée. Elle fait équipe avec le capitaine Manuel de Almeida, frère du journaliste Cristian de Almeida.
L’intrigue est prenante et nous amène sur des sujets qui donnent froid dans le dos.
C’est précis, dense, dynamique, explosif.
Même si j’avais soupçonné une partie du dénouement bien avant la fin.
Dans ma lecture, les enquêtes sont passées au second plan, ce sont les personnages et leur psychologie fine qui m’ont emportées.
L’expérience sensorielle et le voyage émotionnel.
Parce que non, je ne l’ai pas lu, je l’ai ressenti, éprouvé, vécu. Littéralement.
Avec Esperanza, Cristian et Manny.
Main dans la main.
Tout était si troublant de réalité que ma sensibilité a absorbé les sentiments et émotions des personnages. Comme une éponge. *Bienvenue dans mon monde*
Peut-être même plus.
Jamais un roman ne m’avait emmenée aussi loin.
L’histoire. Les sujets abordés, difficiles, et l’approche, différente. Troublante de réalité.
L’écriture. Visuelle, sans aucun doute. Emotionnelle et sensible. Parfois crue et sans filtre. Incandescente et addictive. Elle percute. De plein fouet.
Les personnages authentiques *tu sais à quel point ça compte dans mes lectures* et profondément humains qui m’ont désarmée. Complexes et attachants, fracassés par la vie. Avec leur part d’ombre, leurs failles et leurs fêlures.
La juste mesure entre la narration, l’enquête, les rebondissements, les instants de vie, passés ou présents.
Les détails qui m’ont renvoyée à mes propres souvenirs. A mes propres démons. La religion, la maladie. Le poids des mots, le choix des expressions. L’architecture, la musique, l’art.
Les émotions, intenses et immersives.
On peut avoir un coup de cœur pour un livre par sa plume, son histoire, sa résonance dans notre propre vécu, le moment de notre présent dans lequel il s’insère.
Ici, c’est un mélange de tous ces ingrédients.
Un équilibre.
Une alchimie.
Une lecture dont je ne sors pas indemne.
Elle m’a bousculée et emmenée loin.
Jusqu’à la gueule de bois livresque.
Merci Mathieu.
Parlons photos
Elles ont autant d’importance à mes yeux, que les mots posés sur mes retours de lecture.
Peut-être même plus.
Parfois, elles retracent l’ambiance du moment.
Parfois, elles retranscrivent ce que j’en garde; avec des détails, des objets, des couleurs qui l’évoquent.
Parfois, je me laisse simplement porter par l’inspiration du moment. Une couleur, la couverture, l’envie.
Il m’arrive d’imaginer ma composition spontanément.
Mais plus souvent, j’y réfléchis en amont.
J’amasse, j’assemble, je cherche.
Parce qu’évidemment, il est inconcevable que j’achète des objets rien que pour ça. Tu commences à me connaitre, team green’n slow for ever !
Et quand j’ai un peu de temps devant moi, je me lance.
Pour la photo de la Part de démon, je m’y suis reprise à deux fois.
Le résultat de la première ne correspondait pas du tout, mais vraiment pas du tout, à ce que j’avais imaginé. Encore moins à ma lecture.
Trop brute, creuse, flippante.
Elle manquait de douceur et d’unité.
Parce que malgré le sujet du roman, il y a aussi beaucoup de douceur dans la plume de Mathieu Lecerf.
Comme un pressentiment, j’avais tout laissé en place à l’atelier.
J’y suis revenue, j’ai ajouté quelques éléments, j’en ai retirés d’autres.
Aucun d’eux n’est choisi par hasard.
La tour Eiffel, parce que l’histoire se passe à Paris. Le chapelet, parce que la victime était une religieuse. Et je m’arrête là. Pour le reste, je te laisse deviner en lisant le livre !
Puis, pour donner de l’unité, j’ai ajouté des perles rouges, fixées une à une à la Patafix *si tu avais encore des doutes, oui, je suis un peu dingue*. Comme j’avais dans l’idée de monter un reel version stop motion *mise en mouvement d’une série d’images fixes par le déplacement des objets présents sur la photo*, il fallait absolument qu’elles restent en place.
Une centaine de photos plus tard, j’ai trié, retraité, recadré *merci les scripts photoshop*.
J’en ai gardé 70, pour le montage final posté sur Instagram.
La question qui revient souvent sur Instagram, c’est : combien de temps tu mets pour prendre tes photos ?
Entre le choix des éléments qui vont y figurer, la composition, le traitement et la chronique, je dirais entre 1h et 1h30.
Ici, j’ai mis beaucoup plus de temps.
Mais quand on aime, on ne compte pas, non ?
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