J’ai lu la Mort dans l’âme de Mathieu Lecerf
J’ai refermé La mort dans l’âme de Mathieu Lecerf voilà plusieurs semaines déjà.
La mort dans l’âme, justement.
Ce roman marque la fin d’une trilogie au trio de personnages forts auxquels je me suis attachée. Plus que de raison.
J’ai lu la Mort dans l’âme de Mathieu Lecerf
Quand celui-que-j’attendais-depuis-une-éternité *le sens de la mesure, toujours* est arrivé dans ma boîte aux lettres une semaine avant sa sortie, j’ai tout laissé en plan. *Ma boss est sympa, elle m’a permis de rattraper mes heures de travail le week-end.*
Je n’avais rien laissé filtrer. Pour vivre ma lecture pleinement.
J’ai fermé les yeux quand j’ai croisé la quatrième de couverture.
Et même refusé poliment lorsque les copines m’ont proposé de m’envoyer le livret des premiers chapitres distribué au Salon du livre à Paris.
Il n’y a que la playlist que j’ai écoutée. Et quelle playlist !
Je l’ai ouvert, et j’ai su que je ne pourrais pas le lâcher. *C’est faux. Je le savais avant même la première ligne* Lu en apnée. D’une traite.
J’ai été ensorcelée par la plume. Les mots. L’histoire. Avec en fond la question : mais qui est Urizen ?
Elle nous embarque dans une enquête folle, à travers les rues de Paris, menée par Manny, Cris et Esperanza. La tension crépite. Les pages se dévorent. Les certitudes vacillent. Le rythme s’emballe. Les hypothèses se percutent. Pour une fin… juste waouh.
Et ces personnages… je les aime encore plus *si c’est possible*. Ils sont LE point fort de la trilogie. *je me répète* Authentiques. Profonds. Humains. Et terriblement attachants.
Pour moi, ils passent au premier plan, avant même l’intrigue qui reste classique dans le genre policier.
On projette Manny, Esperanza et Cris dans une réalité virtuelle, dans un entre-deux. Au fil des pages, au fil des tomes, les liens se sont tissés. On les retrouve comme on retrouve des amis.
On ressent leur émotions. On vibre. On vit. Avec eux.
Tu peux voir le montage stop motion sur Instagram
Lire la trilogie
Certains affirment qu’on peut lire chacun des tomes à part.
Tu peux, évidemment, tu fais ce que tu veux.
Tu peux, mais je te le déconseille vivement.*encore*
Les lire dans le désordre, ce serait comme commencer un roman au milieu. Te priver de ces liens qui se dénouent et des ponts qui se créent. De ces émotions qui s’installent entre les personnages et toi. De cette expérience littéraire à part. Te divulgâcher le début ou le milieu, suivant l’ordre que tu suivrais.
Ces trois tomes, en réalité, forment un tout.
Indissociables et dépendants.
Ce roman commence à la première ligne de la Part du démon. Et se termine à la dernière de la Mort dans l’âme.
On m’a reproché d’en faire trop. On m’a dit que je n’étais pas objective.
Peu importe.
On ne parle jamais assez de ces livres qui nous ont touchés. Bouleversés. Percutés.
Un coup de cœur est l’expression même de la subjectivité. Il a ses propres résonances, parfois inexplicables et singulières.
C’est tellement personnel.
En résumé, ce roman, c’est de la bombe atomique. Une pépite. Un strike sur mes émotions. Un coup de cœur absolu. Magistral.
Le dernier volet clôt la trilogie du démon en apothéose.
J’ai aimé. Tout. Du premier mot de la Part du démon au dernier de la Mort dans l’âme.
As-tu cédé à cette trilogie ? As-tu lu la Mort dans l’âme ?
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Tu en as tellement parlé (et non pas trop, il faut communiquer notre amour pour certains livres !!! Ils le méritent.) que tu sais que je vais me lancer au mois d’octobre avec le tome 1 😀 J’avoue que j’ai hâte d’y être, t’as mis la barre haute 😛
Bonjour Virginie,
On peut dire que tu as été mon inspiratrice es couture. 50 ans que je couds, par période et selon les besoins. Plus ça va, moins j’aime faire du shopping, je ne trouve jamais exactement ce que je veux. Il y a 3 ans , la révélation! Virginie coud tout! Depuis, j’essaie d’en faire autant… même si tout n’est pas réussi, même si certaines de mes cousettes dorment au fond de mon placard. Le plus dur pour moi, c’est de coudre les basiques, pas que je n’y arrive pas, mais pas le mojo, ça me barbe. Parfois, pour une occasion, je fais une « jolie pièce » que je porte peu parce que ce n’est pas mon style de m’apprêter pour rester à la maison ou faire mon jardin. Il y a un craquage de temps en temps, un jean Lévis parce que ça fait des décennies que mes fesses s’y complaisent, dernièrement un trench Make my lemonade dont je rêvais depuis des années et j’ai sans doute besoin de ces craquages pour me recentrer. Merci à toi d’avoir été mon inspiratrice, de m’avoir permis de ne plus faire travailler des enfants ou des esclaves ouïgours, de regarder la composition des tissus avant de les acheter, toutes ces petites choses qui me font un peu moins culpabiliser pour la planète
Bon dimanche
Marie Laure