Il y a des tissus que tu imagines tout de suite en vêtements terminés. Cette robe hippie de Vanessa Pouzet que je te présente aujourd’hui en fait partie.
Terminée, elle est tout à fait comme je l’avais imaginée. Et pourtant, sa réalisation n’a pas été des plus rapides !

Le choix du patron et du tissu

Généralement, quand j’achète un tissu, je n’ai pas de projet en tête.
Oui, c’est assez rare.
Je fonctionne plutôt au coup de cœur.

Quand j’ai vu ce crépon rouge, j’ai tout de suite imaginé une robe hippie de Vanessa Pouzet.
Avec quelques modifications tout de même, parce que dans ma tête, elle était longue.
Très longue.
Et marquée à la taille.

Était-ce parce que je venais de terminer un top réalisé à partir de ce même patron ? Je ne sais pas.
Une chose est sûre, c’est qu’elle devait rejoindre ma garde-robe d’été.

Finalement, il lui aura fallu plus de temps que nécessaire pour que ce jour arrive. Question de timing, de planning, de motivation ou un peu tout ça à la fois, elle est longtemps restée dans ma pile d’encours.
Un an même.
Et dire que la seule chose à faire était de reprendre les coutures anglaises qui laissaient apparaître quelques fils disgracieux, comme tu as pu le voir dans mon premier podcast.

Ma robe hippie de Vanessa Pouzet

Le modèle et la taille

Retrouve ma revue détaillée pour ce patron sous l’article de mon top hippie. 

Pour coudre ma robe hippie de Vanessa Pouzet, je suis partie du patron du top avec la version longue de volant.
Pour ce qui est de la taille, je suis restée sur le 42, de même que pour ma première version.

Les modifications

Pour transformer le patron en robe longue avec taille marquée, plusieurs modifications ont été nécessaires.

Tout d’abord, j’ai raccourci le patron du top de plusieurs centimètres pour le faire correspondre à ma taille naturelle + 6 centimètres pour donner un effet flou à la taille. Cette mesure est à adapter en fonction de tes envies.
A porter la robe, je me rends compte que j’aurais pu ajouter 2 – 3 centimètres en plus, pour avoir un peu plus d’aisance. Ce n’est pas problématique en l’état, loin de là !

Pour réaliser la jupe, je suis partie d’un patron en ma possession, il me semble que c’était moneta, que j’ai adapté à la mesure du bas du patron modifié, c’est à dire de la même mesure, et allongé pour que ma robe soit longue, très longue.
Jusque par terre.

J’ai ensuite coupé une bande de tissu de 8 cm de large, toujours de la même longueur que la mesure précédente. Elle m’a servie de coulisse pour passer l’élastique. Je l’ai assemblé en même temps que le corps de ma robe et la jupe, sur l’envers, en veillant à laisser un passage pour l’élastique de 2,5 cm de large.
J’ai ensuite surpiqué cette coulisse pour qu’elle reste en place.

Par rapport au modèle initial, j’ai également ajouté des pinces. Comme je te l’avais précisé dans mon précédent article, elles sont nécessaires au-delà du bonnet B. Elles ont été cousues au niveau de l’emmanchure en direction de la poitrine, en ajustant sur moi. Si c’était à refaire aujourd’hui, je ne procéderais pas de la même façon, j’essaierais de les ajouter directement sur le patron.

Etant donné que je manquais de tissu pour avoir ma robe longue jusqu’à par terre, j’ai coupé la jupe dos en deux morceaux. Comme le tissu est uni, avec en plus l’effet froissé du crépon, on n’y voit que du feu !

L’ensemble de la robe est assemblé en coutures anglaises, pour de jolies finitions.
Le seul petit bémol côté finition, c’est la coulisse d’élastique du volant de la robe. J’aurais dû modifier le montage prévu par le patron dès le départ, pour ne pas avoir à faire de couture à la main pour cacher l’élastique et les bords non surfilés. C’est minime, je te l’accorde. Je crois que je deviens de plus en plus exigeante avec les années !

Ma robe hippie de Vanessa Pouzet

J’aime ce côté bohème qui correspond bien à mes envies d’été et s’adapte à mon style et à mon dressing.

Ma robe longue rouge correspond parfaitement à ce que j’imaginais. En revanche, le côté off shoulders, n’est pas toujours très pratique en fonction des situations. Je suis souvent en train de la remettre en place.
A porter quand on sort ou qu’on est invité !

Robe longue réalisée à partir du patron de la robe hippie de Vanessa Pouzet
Chaussures Yokono fabriquées en Espagne
Boucles d’oreilles XXL Lili et le scarabée rOZ

Confidence

Je t’avoue que de passer de l’autre côté de l’objectif et mettre en scène les vêtements que je couds m’aide à prendre de l’assurance, de la confiance.
A mieux accepter mon corps et ses défauts.
Et aussi à lui trouver des atouts, même si avouons-le, bon nombre des photos prises passent à la corbeille.

J’ai décidé de ne plus me maquiller pour photographier mes tenues.
Ou du moins, plus de façon systématique.
De ne plus masquer ses tâches qui marquent mon visage. *merci les hormones de synthèse…*
Parce que dans la vraie vie, je ne le fais qu’en de très rares occasions.
J’ai envie que cet espace soit un peu plus le reflet de la vraie vie.
Naturelle et authentique.
Que ce soit un endroit ou tu te sentes bien et où tu pourras trouver les conseils et renseignements que tu cherches.
En toute sincérité.

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